#StopAgresseurs : le cyberviol

Retrouvez notre site dédié au cyberviol : s’informer, prévenir, agir pour aider les victimes ou si on a soit même été cyberviolée.

Notre tract sur le cyberviol fait partie de la campagne Stop Agresseurs lancée en novembre 2016.

Le cyberviol, plus communément appelé, revenge porn est le fait de rendre public un contenu intime (photos, vidéos, messages écrits…) sur internet et les réseaux sociaux. Il s’agit d’une méthode de vengeance utilisée par des hommes contre des femmes en cas de séparation par exemple. Il s’accompagne souvent de chantage et de menaces.

Le fait de dévoiler l’intimité d’une femme contre son gré, même si cette intimité n’est pas sexuelle, même s’il n’y avait pas d’intention de nuire, et même si cette femme était d’accord pour réaliser les contenus en question, est une violence. C’est une négation de la volonté de la femme concernée ; c’est un acte puni par la loi depuis 2016.

Le cyberviol est une nouvelle façon de contrôler les femmes, de les mettre sous emprise, et cela peut aller très loin : certaines femmes, notamment adolescentes,  en arrivent au suicide.

Revendications

  • Education : les femmes, notamment les jeunes, sont peu ou mal informées sur le cyberviol et sur leurs droits. Il faut informer sur le fait que c’est un délit, puni par la loi, et qu’elles peuvent porter plainte.
  • Répression : les hommes qui diffusent ces contenus ainsi que les distributeurs des contenus doivent être sanctionnés plus lourdement. La loi existe depuis 2016 et elle est trop peu appliquée.
  • Lutte contre les cyberviolences sexistes en général, en particulier dans les collèges et lycées.

Chiffres

  • 17 % des lycéennes confrontées à des cyberviolences
  • 2 ans de prison et 60 000 € d’amende : ce que risque un agresseur qui commet un cyberviol

Les mots pour le dire
Dire : cybersexisme, cyberviol, prédation pornographique

Ne plus dire : revenge porn, une expression choisie par les agresseurs eux-mêmes pour se vanter de leurs « exploits »