Communiqué de presse

PMA : le remboursement pour toutes !

Après 8 ans d’attente, de promesses creuses, et de mobilisations, la PMA est enfin ouverte à toutes les femmes. Mais cette victoire ne sera pas complète sans le remboursement par la Sécurité Sociale pour toutes, et une vraie égalité dans l’établissement de la filiation.

Après des années d’inégalité et de discrimination envers les femmes lesbiennes, après des années d’attente et de mobilisations, après plusieurs allers-retours entre les différentes institutions, enfin, nous nous réjouissons de l’adoption de l’article 1er de la loi bioéthique qui  généralise  la PMA à toutes les femmes.

Cette victoire, tant attendue, n’est pas encore complète. En janvier dernier, le sénat a voté la PMA pour toutes, mais en limitant son remboursement aux raisons médicales, ce qui constituait une rupture d’égalité et une discrimination sexiste et lesbophobe. Depuis, les discussions se poursuivent pour rétablir le remboursement de la PMA à toutes les femmes, et non seulement à celles qui ont recours à la PMA pour infertilité, permettant ainsi aux femmes dans un couple lesbien et les femmes célibataires à concrétiser leur projet parental sans discrimination.

Nous réclamons une prise en charge intégrale de la PMA pour les couples de lesbiennes et les femmes célibataires par la sécurité sociale, comme c’est le cas pour les couples hétérosexuels. 

Cette mesure permet une égalité de droits et de libre accès de la PMA pour toutes les femmes sans les pénaliser financièrement voire les empêcher de pratiquer cet acte.

Nous réclamons également que la reconnaissance conjointe anticipée soit effectuée à la mairie pour tous les couples de lesbiennes, mariés ou non, faisant appel à une PMA, comme pour les couples hétérosexuels.

La reconnaissance de filiation devant notaire est une discrimination envers les couples de lesbiennes: l’orientation sexuelle ne doit ni créer des inégalités dans nos droits; ni une charge financière injuste envers les couples de lesbiennes.

Nous en avons assez d’être constamment oubliées, et des demi-victoires. Nous exigeons une vraie égalité, maintenant !