L’entourloupe de Tron et la faute politique du gouvernement
Ce mardi 25 mai, Georges TRON, condamné en février 2021 à cinq ans de prison pour viol contre une ex-employée de la Mairie de Draveil, annonce depuis sa cellule de prison qu’il démissionne (enfin !) de ses fonctions de Maire.
Une victoire ? Pas tout à fait, car il se maintient au conseil municipal : il continuera d’exercer toute son emprise sur la Mairie. Notre indignation face au népotisme du violeur Tron reste intacte ! Notre mobilisation se poursuit !
Le 17 février 2021, à l’issue de dix années de procédures judiciaires, Georges TRON est enfin condamné, en appel, à cinq ans de prison dont trois ferme, pour viol et agression sexuelle contre une ex-employée de la Mairie.
Le 4 mars 2021, l’AVFT (Association contre les violences faites au travail) et Osez le Féminisme ! adressait un courrier au gouvernement pour demander la révocation du criminel de ses fonctions. Rester élu à la Mairie de Draveil alors qu’il a utilisé cette fonction pour commettre en toute impunité des violences sexuelles et qu’une enquête pour subordination de témoins est encore en cours, est tout simplement inconcevable.
Quatre mois après, nous n’avons reçu aucune réponse à notre courrier. Mais, sous la pression des mobilisations féministes et citoyennes (pétition avec 35 000 signatures, mobilisations du collectif draveillois NADA…) le gouvernement avait, par une timide déclaration de Gabriel Attal, promis d’y “travailler”. Mais rien n’a été fait.
Le gouvernement, par son inaction, a ainsi laissé le champ libre à TRON : En démissionnant de ses seules fonctions de Maire, Georges Tron reste conseiller municipal et garde toute l’emprise sur la Mairie : il a déjà choisi son successeur, Mr Privat, qui va lui laisser tirer toutes les ficelles. Et pour demander la révocation d’un conseiller municipal… c’est de la compétence du Maire. Le népotisme à Draveil continue !
La lutte contre les violences masculines est une priorité. Le viol est un crime.
Elus draveillois, élus de la République, nous attendons de vous responsabilité et éthique : prononcez lors du conseil municipal une démission collective, qui permettra de nouvelles élections municipales pour en finir avec cette situation intolérable. Georges Tron n’a pas sa place à la Mairie !