STOP FÉMINICIDES

Collage en mémoire des femmes victimes de féminicides en 2021

Les féminicides sont la forme ultime de l’expression de la haine des hommes contre les femmes.

Nous pleurons déjà 56 femmes assassinées en 2021 par leur conjoint ou ex-conjoint.
Elles furent 102 en 2020, 154 en 2019, 125 en 2018…
Non, ce ne sont pas des “drames familiaux” ni des “drames de la séparation” et encore moins des “crimes passionnels” et les assassins ne sont pas “malades”. Ce sont des féminicides conjugaux, des meurtres sexistes perpétrés par des hommes misogynes qui pensent détenir un permis de tuer. 

Ces hommes violents, coupables de féminicides, ont également assassiné des personnes présentes sur les lieux de leur crime, ou qui tentaient de s’interposer. Ce sont leurs parents, des ami.es, des voisin.es ou des passant.es. Ce sont leurs enfant.es.

NOUS LES CITONS.
NOUS NE LES OUBLIONS PAS.

Rien ne  justifie le meurtre de nos sœurs que nous pleurons aujourd’hui.
Nous ne voulons plus compter nos mortes.
IL FAUT QUE CELA CESSE.

Pour leur rendre femmage, nous avons créé le collectif « STOP FÉMINICIDES », unissant des militantes d’Osez Le Féminisme ! 84 et celles de l’Amazone Avignon.
Ce collectif réalisera dans la nuit du 29 au 30 juin à Avignon un immense collage contre les féminicides : une fresque d’environ 180 mètres de long, la plus grande jamais réalisée, rappelant la mémoire de chacune des femmes victimes de féminicides et des victimes collatérales, assassinées en 2021 par ces meurtriers.

Et derrière ces féminicides, il y a les 225 000 femmes victimes de violences conjugales, qui vivent dans la terreur de la violence masculine et que nous devons collectivement aider et protéger. Pour cela, nos revendications sont claires.
Nous exigeons encore et toujours : 

  • Le retrait systématique de l’autorité parentale pour les pères violents.
  • La généralisation des dispositifs de protection, et des moyens pour les faire appliquer réellement : ordonnances de protection, téléphones grave danger, bracelets anti-rapprochement. 
  • L’obligation de formation pour tous les acteurs et actrices institutionnel.les intervenant dans le champ des violences conjugales.
  • Une meilleure coordination police-justice pour le suivi et traitement des plaintes pour violences conjugales et un système d’évaluation du danger, en temps réel, qui protège les femmes (comme en Espagne).

NI OUBLI NI PARDON.